« Dans mon enfance, personne n’intervenait lorsqu’on maltraitait un enfant.
Ni les voisins pourtant au courant, qui jugeaient que ce n’était pas leurs affaires ou craignaient les représailles du maltraitant. Ni les instituteurs qui n’étaient pas formés à déceler les signes de cette maltraitance (quelquefois paradoxaux, même comme être un très bon élève par exemple). C’est parce que personne n’est intervenu suffisamment tôt, qu’aujourd’hui à 47 ans, j’en suis toujours à tenter de me libérer de cette enfance qui a mis ma vie à sac.
Venu à « L’ENFANT BLEU » cet été proposer mon aide en tant que bénévole, l’association m’a finalement suggéré un soutien psychothérapeutique. C’est donc sous cette nouvelle approche que je reconsidère ma situation et tente de forger de nouveaux appuis, nécessaires au recouvrement d’une confiance en soi et d’une estime de soi dévastées ».